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Pour un Sophrologue, l’émotion est une amie

En quoi l'émotion est une alliée de votre corps ? Le point de vue d'un sophrologue.

Est-ce que parfois vous avez peur ? Bravo ! Vos émotions sont vos amies. Pour un Sophrologue, l’émotion est un signal de ce qui se passe.

Par exemple quand un voyant rouge de notre voiture s’allume, nous ne disons pas « ce n’est pas grave, on verra bien plus tard… »
Nous mettons de l’essence, ou allons chez le garagiste, selon.

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La peur

Si vous ressentez de la peur, c’est qu’il y a un danger (réel ou imaginaire).

Vous pouvez fuir, ou vous figer… vous dire ce n’est rien… ou alors faire ce qu’il faut pour vous rassurer, ou rassurer quelqu’un d’autre.
Même pour un danger imaginaire il y a une solution réelle.

Autre exemple, si un enfant a peur le soir en se couchant et dit « il y a un monstre caché sous le lit », rien ne sert de lui prouver que non !
Mieux vaut accueillir sa peur : « j’entends ce que tu me dis » et lui demander, simplement : « de quoi as-tu besoin pour être rassuré ? ».

Il dira « laisse la porte ouverte », ou « laisse la lumière de la petite lampe allumée »… Ou tout autre réponse car il sait (même très jeune) ce qu’il faut faire pour qu’il se sente en sécurité.

Et un jour il dira « tu laisses la lumière, mais cela fait longtemps que je n’ai plus peur, pourquoi tu n’éteins pas ? » !

Nier nos peurs ou celles de l’autre ne font que les aggraver. La peur ne se discute pas, ne se rationalise pas. Entendre le signal et trouver la solution sécurisante est à la portée de tous.
Chaque émotion est un signal relié à un besoin.

Besoin fondamental qu’il est possible de découvrir et satisfaire, maintenant ou plus tard, selon ce qui convient. Sinon s’accroît le mal-être, l’incompréhension, la frustration, les tensions physiques et émotionnelles…

La faim

Autre exemple de signal, la faim. Si nous n’écoutons pas notre corps – parce que nous sommes absorbés par quelque chose d’important ou autre – alors quelques heures plus tard il y a le risque que l’on se jette sur la nourriture, parfois sur n’importe laquelle…

Alors que si nous prenons en compte cette alerte de faim nous pouvons décider soit « j’arrête ce que je fais et je vais manger », soit « je continue et mangerai tout à l’heure ».

Mais le fait d’avoir reconnu notre besoin changera notre état. Et notre comportement sera une réponse adaptée et satisfaisante pour notre organisme.

La colère

Parfois il vous arrive d’être en colère ? Bravo !

Connaissez-vous cette histoire : il était une fois un serpent venimeux qui mordait tous les enfants du village. Les habitants éplorés ne savaient plus quoi faire ! Le plus sage et le plus ancien d’entre eux se décida à parler directement au serpent et lui demanda de ne plus mordre.
Quand la joie fut revenue au village, le vieil homme alla trouver le serpent et le trouva couvert de plaies et à l’agonie.

« Que se passe–t-il serpent ? » dit le vieil homme. « Tu m’as interdit de mordre, et maintenant quand je sors de chez moi pour aller trouver de la nourriture tout le monde me jette des pierres et je rentre vite me cacher sans manger ». Le vieil homme le caressa, guérit ses plaies et lui dit « je t’ai interdit de mordre, certes, mais pas de crier, de siffler ».

La colère est une émotion que l’on confond souvent avec la violence. La violence est un comportement inadéquat dû à un trop-plein, alors que la colère signale la nécessité d’un changement et vous donne l’énergie nécessaire pour faire ce qu’il faut pour réaliser ce changement.

Quand votre besoin de respect, de liberté, d’identité ne sont pas satisfaits, il est normal d’éprouver de la colère et c’est important de l’exprimer.
Vous avez la capacité de vous affirmer sans arrogance, avec bienveillance.

C’est inutile d’emmagasiner la colère, d’en faire un bon stock pour plus tard. Mieux vaut agir que réagir. Tout en restant attentif au bon moment vous pouvez dire rapidement ce qui ne va pas, ce qui ne vous convient pas.
Vos émotions sont vos amies ? Oui ! Et c’est une Sophrologue qui le dit !

Mais c’est un apprentissage que nous n’avons pas fait à l’école et ne le croyez pas sans le vérifier par vous-même.

La tristesse

« Arrête de pleurer, tu es grand maintenant » : nous disons cela, alors que les larmes sont l’annonce de la guérison d’une blessure provoquée par une perte, immense ou minuscule, de ce que nous avons apprécié, aimé.

Reconnaître sa tristesse, celle de l’autre, la laisser s’exprimer plutôt que de la refouler, évite maux de dos, migraines ou autres manifestations corporelles douloureuses.

Si vous ne prêtez pas attention à l’émotion, votre corps essaiera de vous parler lui aussi

Si vous niez la douleur, que se passera-t-il ensuite ?

Il y a un remède à la maladie.
Si je reprends l’exemple du voyant de notre voiture, voir le signal et en tenir compte évite la panne (ou plus grave).

Il y a tout avantage à prendre soin de nous, à écouter les signaux et à éviter les pannes telles que déprimes, stress, fièvre, ulcères…

Tout comme un musicien sait reconnaître les notes justes ou fausses, vous pouvez apprendre à reconnaître en vous-même ce qui est juste ou non.
Comment ? En écoutant vos émotions ! En faisant un travail spécifique, approprié. Grâce à un Sophrologue ?

Quittez vos peurs ! Gérez votre colère ! Dépassez votre tristesse !
C’est possible, et cela vous apportera de la force, de la sérénité et des comportements satisfaisants pour vous et votre entourage.

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